Et si on vaccinait la France en même temps que les français ?

 

Et si on vaccinait la France en même temps que les français ?


La polémique fait rage.

Nul part ailleurs dans le monde on n’assiste à ce jeu de rôle confondant de stérilité : Le gouvernement a tout vu, tout compris, tout anticipé, circulez il n’y a rien à voir !

Les oppositions ne sont d’accord que sur un point : elles auraient parfaitement géré la situation vaccinale si elles avaient été aux responsabilités !

Les radios et télés d’information en continue entretiennent leur audience en soufflant sur les braises !

La majorité de nos concitoyens sait parfaitement que, rien n’étant simple, la vérité est à rechercher dans une lecture raisonnée des paramètres dont nous disposons.

Le moins qu’on puisse dire est que les vaccins ne font pas envie.

La vision qu’on en donne est anxiogène et chacun est tenté de laisser son voisin tester avant lui !

La bureaucratie a la bride sur le cou.

Selon la vieille loi structurant notre haute fonction publique : « pas d’initiative pas d’emmerdes », chacun a mis ceinture et bretelles et les politiques ont eu à diffuser et à endosser un mode opératoire long et incompréhensible.

Plus on parle de décentraliser, plus on concentre.

Les grands élus locaux ont eu beau jeu de revendiquer une place plus importante dans le dispositif, ils sont bien placés, ayant exercé les responsabilités d’état, pour savoir que l’organisation remonte immanquablement au Président… quand bien même il ne le souhaiterait pas.

Nouveau ou ancien monde, la France est, et demeurera longtemps encore, un grand Vatican ou un petit Kremlin selon l’obédience de mes lecteurs.

Et pourtant, je prends le pari que dans quelques mois, quand de l’eau aura couler sous les ponts, qu’on disposera des résultats de nos voisins, on s’apercevra que c’est en France qu’il valait mieux vivre pour sortir de cette mauvaise pandémie.

La montée en charge se fera progressivement grâce à l’ingéniosité des soignants, des associations, des personnels des établissements médico-sociaux.

Les chefs d’entreprise et les salariés trouveront le chemin de la vaccination des forces vives.

Le tissu associatif ira au devant des plus exclus et ils recevront gratuitement le vaccin.

Déjà, en dépit de toutes les imperfections relevées à juste titre par les commissions d’enquête et sur lesquelles il faudra, le jour venu, faire la lumière, on meurt moins en France de la Covid 19 que dans presque tous les pays comparables.

Ce qui nous tue en revanche, c’est le « dénigrons-nous »virus ! Ce tropisme systématique consistant à regarder toujours le verre à moitié vide.

J’invite tous ceux qui ne se résignent pas à ce virus à me rejoindre pour mener les recherches pour trouver au plus vite un vaccin et l’inoculer à notre cher et vieux pays !

Amicalement vôtre,

Hamou

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