Suite à l’élection du Pape

La leçon du psycho-drame des listes en PACA que personne ne tirera !

 

Vous commencez à me connaître avec Lemon Adds, nous cherchons la concorde dans nos entreprises, dans notre société. Or, Léon XIV nous alerte sur nos peurs. D’une certaine manière, la guerre naît du préjugé.  

En clair : nous bombardons d’abord avec nos clichés avant d’envoyer les missiles. Nous avons peur de la différence, alors nous la maquillons de jugements rapides ; et ces jugements, quand ils sont bousculés, se transforment en carapaces, en violence. Or, s’appliquer à comprendre, c’est déjà désarmer la peur

Prenons l’exemple du handicap, cher à nos cœurs : quand on ne connaît pas la cécité, on imagine l’obscurité. Or la personne aveugle, elle, peut voir mille couleurs au bout des doigts ! La différence fascine quand on la rencontre ; elle terrifie quand on l’évite.

On pourrait imaginer trois chantiers inspirants

  • Écouter avant de juger. Proposer que chaque diocèse crée des « cercles d’altérité » : on s’y rencontre entre personnes d’opinions, de croyances, de handicaps diffé Ni lecture, ni catéchisme ; juste l’art de la question ouverte. »
  • Eduquer dès l’enfance. Enseigner la différence comme une richesse—pas en supplément, mais en tronc commun. On apprend les tables de multiplication ; apprenons aussi la table de la coexistence !
  • Enfin désarmer le langage. Léon XIV bannit les expressions qui font de l’« autre » un objet : « ces gens-là », « eux », « ce genre ». Car la violence est d’abord syllabique. 

 

Ah, le pragmatisme grisâtre ! Souvenez-vous de François d’Assise : un baiser donné à un lépreux a retourné le Moyen Âge. Léon XIV nous invite à un « baiser de l’esprit » : embrasser symboliquement la personne que l’on redoute. Quand les peuples se voient, ils se reconnaissent ; quand ils se reconnaissent, ils négocient. Peut-on tirer un missile sur quelqu’un que l’on comprend ?

Qu’on commence par scruter nos propres lunettes. Si elles sont sales de préjugés, le monde paraîtra flou et menaçant. Nettoyons-les et, qui sait, la différence deviendra notre plus belle lumière.

Allez, à vos chiffons : la paix, c’est tout de suite, pas après. Et que la force tranquille de Léon XIV nous souffle un vent frais dans les méninges ! 

 

 

 

 

 

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