En cette rentrée 2025, une décision fait débat : la Région Île-de-France a choisi de mettre un terme à son soutien financier aux Maisons départementales des personnes handicapées (MDPH).
Très vite, l’opposition a saisi l’occasion pour faire de la politique politicienne à deux balles !
Plutôt que de débattre du fond, on exploite l’inquiétude des familles. On cherche à désigner des coupables, à faire croire que la Région ne fait rien sur le handicap.
C’est exactement ce que nos concitoyens déteste : une manipulation des faits, qui joue sur les peurs et qui ne sert en rien les personnes concernées.
Car la vérité est plus complexe. La Région Île-de-France continue d’investir massivement pour prendre en compte les situations de handicap, mais sur d’autres terrains : l’accessibilité des transports, l’inclusion dans les lycées, la formation professionnelle, le sport et la culture accessibles. Elle ne déserte pas, elle redéploie. On peut discuter de la pertinence de ce choix, mais il faut l’analyser pour ce qu’il est : un repositionnement institutionnel, pas un abandon.
Dès lors, plutôt que de faire polémique en survolant les dossiers, je propose de transformer ce “pépin” en “pépite”.
Comment ? En en sortant par le haut. Pourquoi ne pas demander à l’Association des Régions de France (ARF) de s’emparer de la question pour harmoniser les pratiques ? Certaines Régions soutiennent les MDPH, d’autres non. Ce flou nourrit l’incompréhension et les instrumentalisations.
Une clarification collective, à l’échelle nationale, permettrait d’unifier les approches, de sécuriser les MDPH et de rendre l’action régionale plus lisible.
Le handicap mérite mieux que des polémiques locales et des coups politiques à courte vue.