La leçon du psycho-drame des listes en PACA que personne ne tirera !
Imaginez une école où tous les enfants, quelle que soit leur singularité, apprennent ensemble : élèves en situation de handicap, dyslexiques, trisomiques, cancres qui se mettent toujours à côté du radiateur pour piquer une ronflette…
Aujourd’hui, je vous propose de parler d’un sujet sérieux mais avec un brin de légèreté : l’éducation inclusive, et d’aborder quelques pistes pour vous mettre « à bonne école » !
Et si l’intégration du handicap commençait sur les bancs de l’école ?
Trop souvent, l’éducation est pensée selon une norme – un « modèle » d’élève qui apprend, comprend, et évolue sans obstacles majeurs. Pourtant, la réalité est toute autre. Chaque élève est unique. Certains avancent à leur rythme, d’autres ont besoin d’un accompagnement spécifique, d’un environnement adapté, de repères différents. C’est là que l’éducation inclusive entre en jeu. Sur le papier, c’est joli, mais dans la réalité, c’est assez compliqué à mettre en place ! C’est comme organiser un repas de famille : tout le monde est là, chacun avec son régime alimentaire et il faut éviter les drames.
Loin d’être un simple aménagement pour « ceux qui en ont besoin », l’éducation inclusive est une philosophie, une manière de repenser l’école pour qu’elle soit capable d’accueillir tous les enfants, quels que soient leurs besoins, leurs talents, leurs différences. Et c’est précisément cette approche qui en fait un formidable levier d’intégration du handicap.
L’inclusion, ça marche vraiment ?
Personnellement, j’en suis convaincue ! Parce qu’en intégrant dès le plus jeune âge les élèves en situation de handicap dans les classes ordinaires, on crée les conditions d’un changement de regard. On habitue les enfants – futurs adultes – à la diversité des corps, des intelligences, des façons d’apprendre. On enseigne, sans le dire, que la différence n’est pas un obstacle mais une
richesse. Par ailleurs, les enfants en situation de handicap progressent mieux quand ils sont inclus.
Tout ça semble idéal, mais il doit bien y avoir des défis…
Les enseignants doivent être mieux formés et rassurés sur la capacité d’accompagner ces enfants.
L’éducation inclusive oblige à innover, à diversifier les méthodes pédagogiques, à mettre l’humain au cœur de l’apprentissage.
Les locaux doivent être adaptés et les craintes que cela ralentisse les autres doivent être traitées. Ralentir, ce n’est pas toujours mauvais. Même un TGV fait un arrêt en gare pour prendre des passagers !
Et moi, Hamou Bouakkar, je ferais quoi si j’avais des pouvoirs magiques ?
L’éducation inclusive, cela demande des moyens, de la formation, du temps.
Je donnerais un vrai statut aux AESH que j’éviterais de recruter plus handicapés que leurs élèves, avec une vraie filière de
recrutement et une progression de carrière motivante.
Dans l’éducation inclusive, les héros devraient être les AESH, ces accompagnants d’élèves en situation de handicap. Imaginez une AESH qui doit aider un élève autiste à se concentrer, tout en expliquant à un autre que manger sa colle, ça ne va pas l’aider à briller en arts plastiques. Et tout ça, avec le sourire et pour un salaire de misère. Croyez-moi, ceux qui bossent bien mériteraient une médaille. Ou à tout le moins une carte de fidélité chez un bon ostéo, étant donné la charge qu’on met sur leurs frêles épaules !
Je lancerai aussi des chantiers de jeunes pour rénover et adapter les bâtiments scolaires. Et enfin, je lancerais une campagne nationale: ‘L’inclusion c’est bon pour tout le monde’, avec un slogan du genre : ‘On ne laisse personne sur le banc de touche, sauf l’arbitre!’.
L’éducation inclusive, c’est un défi, mais aussi une source de cohésion. Alors, avançons, un pas après l’autre, vers une école digne de notre modèle universel.
L’éducation inclusive n’est pas une utopie bienveillante. C’est une nécessité. Pour une école qui colle à la réalité. Pour une société
qui ne laisse personne de côté.
Vous avez envie de me faire intervenir dans votre école, auprès de vos étudiants ? Ou de vos collaborateurs sur des sujets d’inclusion ?
Contactez-moi hamou.bouakkaz@gmail.com