La leçon du psycho-drame des listes en PACA que personne ne tirera !
Aujourd’hui, on part ensemble à la découverte de l’art accessible à tous… et en particulier aux personnes aveugles ou malvoyantes. Et pour ça, il faut absolument parler d’un homme formidable : Régis Kern. Ce passionné d’art et de nouvelles technologies redonne littéralement forme aux chefs-d’œuvre… en trois dimensions !
Comment ça marche ?
On pourrait croire à de la sculpture… Mais en réalité il s’agit de modélisation en 3D pour en faire des œuvres tactiles. À partir de peintures célèbres, Régis Kern crée des versions que l’on peut toucher, explorer du bout des doigts. C’est une manière totalement nouvelle de découvrir l’art, pensée pour les personnes non-voyantes.
Son parcours
Régis Kern dirige KERN-TRANSCRIPTION, une jeune micro-entreprise. A la fois Webmaster et professionnel de la transcription, son métier consiste à adapter des documents pour les malvoyants.
Il raconte « Je suis formé par la FISAF (Fédération nationale pour l’Insertion des personnes Sourdes et des personnes Aveugles en France). Une connaissance des outils utilisés par les malvoyants et des outils du Web sont nécessaires pour réaliser de véritables contenus adaptés. Une parfaite maîtrise des techniques d’embossage (mise en braille), du braille (littéraire et scientifique), des formats de fichiers me permettent de réaliser tous types de documents, de les tester et de produire un travail de qualité. »
Où les œuvres sont-elles accessibles ?
Régis Kern a notamment participé à la création d’un musée au sein d’un EHPAD géré par l’UNADEV – l’Union Nationale des Aveugles et Déficients Visuels https://www.unadev.com/. Un lieu où les résidents peuvent découvrir l’art à leurs rythmes, sans se déplacer, et surtout, sans la vue.
Et ce qui est passionnant, c’est que cette accessibilité ne passe pas seulement par des œuvres tactiles. Elle implique aussi des dispositifs innovants comme les plans tactiles imaginés par Okeenea www.okeenea.com . Grâce à eux, les visiteurs peuvent, dès leur arrivée, se représenter l’espace du musée, localiser les différentes salles, les œuvres, les services… en braille, en relief ou en visuel. C’est un véritable plus pour l’autonomie.
En somme, on arrive dans un musée, on pose les mains sur le plan, on lit en braille ou on suit les reliefs, et on sait où aller ! Avec cette approche, on comprend vite que l’accessibilité ne se limite pas à une rampe ou à un ascenseur… Pour Régis Kern et son musée, penser l’accessibilité est un vrai travail de fond. C’est penser chaque détail : les œuvres en 3D, les descriptions audios, les médiateurs formés, les visites conférences adaptées et la signalétique inclusive. Il repense complètement l’expérience muséale dans son ensemble.
Régis Kern, comme tous ceux qui innovent dans ce domaine, nous rappelle que l’accessibilité n’est pas une contrainte, mais une formidable opportunité créative. Il ne s’agit pas de simplifier, mais de transmettre autrement. Et souvent, cette autre façon de transmettre touche bien plus profondément.
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Et pour en savoir + sur Régie Kern, c’est par ici https://kern-transcription.fr/infos/
