Exil de personnes en situation de handicap vers la Belgique : Bientôt la fin d’un scandale français?
Exil de personnes en situation de handicap vers la Belgique : Bientôt la fin d’un scandale?
Quel est le point commun inattendu entre de nombreux possesseurs de grosses fortunes et de nombreux enfants et adultes lourdement handicapés ? Ils sont conduits à s’exiler en Belgique !
En mars dernier, la France a décidé de rapatrier les 74 handicapés français pris en charge dans le domaine de Taintignies, une institution belge.
Une inspection avait mis en évidence de graves manquements dans la prise en charge des résidants.
Cette émigration forcée d’enfants et adultes handicapés français vers la Belgique est un invariant qui résiste depuis des dizaines d’années aux alternances politiques.
Pour beaucoup de familles, cette solution, bien que déchirante, vaut mieux à tout prendre que de garder la personne dans un appartement, et dans un contexte hostiles à son épanouissement.
Les services sociaux n’avaient aucune peine à trouver des candidats au départ.
La Walonie y trouvait son compte, ces établissements lui fournissant en temps de crise des emplois « délocalisés ».
Grâce au combat de militants de la cause du handicap, à la forte implication du gouvernement et du président Macron, ce scandale devrait bientôt cesser.
Des moyens importants sont mobilisés pour créer des places dans des établissements adaptés.
Je forme le vœu que ces moyens soient également mis à profit pour permettre à tous ceux qui aspirent à vivre en milieu ordinaire de pouvoir le faire.
La loi ELAN va dans ce sens en encourageant la création de logements inclusifs. Mais cela n’est pas suffisant ! Il conviendrait de créer un statut de logement d’utilité sociale pour encourager les entreprises privées à construire des logements universellement accessibles en grand nombre.
Des précurseurs, comme la société Mobicap, se sont engagés sur cette voie prometteuse.
Comme souvent, les solutions imaginées aujourd’hui pour les personnes handicapées deviendront les standards de demain.
Amicalement vôtre,
Hamou