Ce 8 février, je suis à l’écoute de Boomerang, la fameuse émission de la radio France Inter.
Disons-le tout net, cela m’arrive fort rarement, l’horaire n’est pas indiqué pour un travailleur acharné !
Mais ce matin-là je ne jouais du Zoom qu’à partir de dix heures et je dois confesser une admiration pour l’invité du jour : Barack Obama. Je n’ai pas été déçu !
Cet ancien président de la première puissance du monde, à peine plus âgé que moi a décidément gagné en sagesse.
Parmi toutes les considérations qui ponctuent cette interview, une retient particulièrement mon attention. Barack Obama décompose la fonction de président en deux grandes parties : La partie opérationnelle et exécutive, celle qui consiste à prendre cent décisions par jour sans faiblir, et la partie cérémonielle, qui consiste à inaugurer, fêter, déplorer dans des cérémonies qui feront la mémoire de la période.
Barack Obama a confessé qu’autant la première partie lui était familière d’emblée, autant la seconde lui avait été plus difficile à habiter. Il en a conclu qu’un président a dans une certaine mesure une parole performative, et que c’est parfois le plus important.
Son verbe induit et produit du réel.