A cet égard, même si comme toute œuvre humaine il est imparfait, le rapport Storah propose des initiatives pragmatiques afin d’assumer ce passé et écrire un avenir qui, que nous le voulions ou non, continuera d’être imbriqué entre les deux rives de la Méditerranée.
Il y a plus en commun entre un fils de pieds-noirs et un fils de maquisard algérien qu’entre un fils de pieds-noirs et un fils de breton ! c’est un fait que j’ai souvent pu constater : Quand Enrico Macias et Slimane Azem quittent l’Algérie, c’est la même nostalgie qu’ils chantent !
Substituer à des mémoires fragmentées et communautaires une mémoire commune est un enjeu à notre portée !
Cela passe par des actes symboliques de l’État mais aussi de la société civile ! Mais cela passe surtout par un Érasmus de la Méditerranée pour que naisse, à l’instar du couple franco-allemand, un couple franco-algérien qui éclairera le siècle à venir.
Amicalement vôtre,
Hamou